Le trajet fut intimidant pour le jeune homme. Il ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. Il sentait que sa nervosité le faisait transpirer, notamment dans ses chaussettes. Au vu de la situation, et de ce qu'il s'apprêtait à faire, ce n'était pas une mauvaise chose en soit.
Nicolas vint briser le silence, en lançant des banalités. Cela amena son hôte à se sentir de plus en plus serein au fil de la conversation, qui se réorienta rapidement vers des sujets plus excitants. Les deux hommes arrivaient d'ailleurs à destination.
À peine sorti de la voiture, Nicolas adopta un ton et une tenue plus dominante. Il rentra chez lui, en guidant sa victime jusque dans une pièce à la décoration minimaliste. Il ferma à clé derrière lui, et s'approcha de Lucas avec un sourire en coin. Celui-ci se laissa toucher et déshabiller. Il était en confiance même si cela ne se déroulait pas comme il avait précisément imaginé pendant toutes son adolescence. Nicolas murmura à l'oreille de son élève kiffeur, ayant maintenant pour seul habit ses chaussettes :
- J'ai une tenue bien plus appropriée pour un garçon fan de chaussettes comme toi. Je suis persuadé qu'elle te plaira. Tu me fais confiance ?
Lucas répondit de manière positive par un mouvement de tête.
Son initiateur se retourna vers une caisse renfermant d'innombrables chaussettes, visiblement sales étant donné l'odeur libérée dans toute la pièce. Il en prit quelques unes avant de revenir vers sa proie. Lucas, tout de même un peu inquiet, vit ses bras attraper pour être gantés avec ces chaussettes. Son maître kiffeur porta ces espèces de moufles puantes au nez du jeune homme qui se délecta de l'odeur. Il prit ensuite une nouvelle chaussette, assez grande, épaisse, et dont la couleur blanche avait laissé place à des tons grisâtres et jaunâtres. Il attrapa le visage de Lucas avec fermeté en lui ordonnant d'ouvrir la bouche. Ce dernier s'exécuta et senti alors la grosse chaussette venir se fourrer dans sa bouche. Elle en prenait tout l'espace, et débordait même des lèvres du jeune kiffeur.
- Reste comme ça, ordonna Nicolas en allant chercher une autre chaussette.
Celle-ci était encore plus grande. Lucas n'en avait certainement jamais vu d'aussi énorme. Et il allait avoir l'occasion de la voir de très près. Son ravisseur la prit à deux mains, en l'écartant le plus possible, et l'amena à la tête du jeune homme telle une cagoule. Et c'était effectivement le cas. Nicolas enfonça la chaussette sur le visage de Lucas, dont le bâillon était maintenant correctement retenu, la vue brouillée, et l'odorat filtrée par cette couche de coton souillée par la sueur. Le jeune homme ne s'attendait pas du tout à ça lors de cette séance. Il ne s'était jamais particulièrement intéressé au bondage, et il était maintenant bâillonné, cagoulé, et les mains gantées comme le serait un parfait soumis. Il protesta de manière joueuse par quelques gémissements étouffés par la double épaisseur de chaussettes. Il tenta avec ces mains de retirer sa cagoule, mais c'était sans compter Nicolas revenant à la charge, équipé dorénavant de film plastique. Lucas n'eut pas le temps de réagir, que ses bras étaient déjà plaqués le long du corps, et enveloppés avec le cellophane. Son ravisseur faisait des tours et des tours, toujours plus serrés, momifiant ainsi son jeune apprenti dorénavant sans défense. Il était privé de touts mouvements, de toutes paroles, de la vue et d'air pur. Nicolas fourra lui aussi une de ses mains dans une chaussette sale avant de se coller derrière Lucas. Il attrapa la bouche de ce dernier d'une main, et caresse le sexe plastifié du jeune homme de l'autre.
- Tu as l'air bien excité gamin. Tu apprécies ma petite surprise ?
Lucas hocha de la tête en signe d'approbation.
- Je sais que ce n'était pas ce que tu avais imaginé, mais je préfère voir mes soumis enveloppés de mes chaussettes puantes, plutôt que les sniffant simplement à mes pieds. J'en ai encore d'autres en stock, encore plus grande et encore plus épaisse pour te faire suer et laisser ton corps s'imprégner de toutes ces sales odeurs. Je veux qu'une fois que je te libère, tu pues comme mes chaussettes. Et si c'est pas le cas, je te garderai momifié comme ça encore plus longtemps, compris gamin ?!
À l'écoute de ces mots, Lucas laissa s'échapper un gémissement de plaisir. Il répondit une nouvelle fois par un signe affirmatif.
- Bien. Encore une chose, un soumis se doit d'être nommé par son maître. Et si tu dois sentir comme mes chaussettes, alors tu seras ma Chaussette. Voilà ton nom ! Compris, Chaussette ?!
Lucas, ou plutôt Chaussette répondit une dernière fois par l'affirmatif, avant de jouir sur le plastique qui le recouvrait. Et ce n'était évidemment que le premier orgasme de la séance.
Fin...
